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Comprendre les fringales émotionnelles
Manger pour se réconforter, c’est un comportement que l’on retrouve souvent chez les personnes stressées ou anxieuses. Ce phénomène, appelé fringale émotionnelle, se traduit par une envie irrépressible de manger, souvent des aliments riches en calories et en sucres, pour faire face à des émotions négatives. Il s’agit d’un mécanisme de défense inconscient qui permet de trouver un soulagement temporaire face à l’angoisse. Mais à long terme, ce comportement peut avoir des conséquences négatives sur la santé, notamment sur le poids et l’équilibre alimentaire.
En effet, les fringales émotionnelles favorisent souvent la consommation d’aliments transformés, riches en sucres et en graisses, qui ne sont pas nutritifs et peuvent même être néfastes pour l’organisme. De plus, elles peuvent créer un cycle vicieux où l’on se sent coupable après avoir cédé à une fringale, ce qui peut entraîner une nouvelle vague de stress et de frustration.
Il est donc important de comprendre les mécanismes à l’œuvre dans les fringales émotionnelles pour pouvoir les identifier et les gérer efficacement. En reconnaissant les signaux de votre corps et en adoptant des stratégies saines pour gérer le stress, vous pourrez retrouver une relation saine avec la nourriture.
Les risques des fringales émotionnelles
Si grignoter, de manière générale, n’est absolument pas recommandé, les fringales sous-entendent souvent de consommer des aliments sucrés, gras et transformés. Absolument déconseillés, donc.
« _Souvent, la première réaction à un stress, ou une _anxiété__, c’est de compenser pour la diminuer, d’apporter quelque chose d’autre pour penser à autre chose,_ développe Amandine Berardo, diététicienne nutritionniste. _Le premier réflexe, ça peut être d’obtenir du plaisir en mangeant un petit quelque chose. Le problème, c’est que si c’est trop régulier, ça peut avoir un impact sur le poids, les habitudes et l’alimentation en général._ »
4 astuces d’une diététicienne pour contrer les fringales
Et pour celles et ceux qui veulent forcément manger, des solutions existent : “_Faire une petite collation peut être utile. C’est plus encadré que du grignotage. On peut privilégier une source de fruits, ou un laitage comme une compote sans sucres ajoutés, un yaourt, du Skyr ou un petit suisse, tandis que les oléagineux auront un effet rassasiant : des amandes, une poignée de noisettes. On va mastiquer, mâcher, et on aura une source de fibre importante_.”
Quant à un petit carré de chocolat noir à 70% minimum, ce n’est pas non plus proscrit. “_Mais ça, c’est pour la recherche de gourmandise_”, conclut Amandine Berardo.
Lutter contre les fringales liées au stress
Pour lutter contre les fringales liées au stress, il est important de trouver des alternatives saines et efficaces. La diététicienne recommande trois astuces clés : la respiration, le sport et l’hydratation.
Astuce n°1 : Respirer
La cohérence cardiaque, une technique de respiration lente et rythmée, s’avère très efficace pour calmer l’angoisse et le stress. En effet, respirer lentement et profondément permet de réguler le rythme cardiaque et de calmer le système nerveux. Des applications mobiles peuvent vous guider dans la pratique de cette technique.
Astuce n°2 : Bouger
Le sport est un excellent moyen de se défouler et de canaliser le stress. Une séance d’exercice physique permet de libérer des endorphines, hormones du bien-être, et d’évacuer les tensions accumulées. Même une courte séance de 15 minutes peut faire la différence.
Astuce n°3 : Boire
L’hydratation est essentielle pour le bon fonctionnement de l’organisme. En cas de fringale, boire un grand verre d’eau fraîche, pétillante ou une infusion peut aider à calmer l’envie de manger. Les infusions, avec leurs saveurs fruitées, peuvent également apporter une sensation de plaisir et de réconfort.
Astuce anti-fringale n°4 : une collation réfléchie
Et pour celles et ceux qui veulent forcément manger, des solutions existent : « Faire une petite collation peut être utile. C’est plus encadré que du grignotage. On peut privilégier une source de fruits, ou un laitage comme une compote sans sucres ajoutés, un yaourt, du Skyr ou un petit suisse, tandis que les oléagineux auront un effet rassasiant : des amandes, une poignée de noisettes. On va mastiquer, mâcher, et on aura une source de fibre importante. »
Quant à un petit carré de chocolat noir à 70% minimum, ce n’est pas non plus proscrit. « Mais ça, c’est pour la recherche de gourmandise », conclut Amandine Berardo.
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